C’est le chiffre de la population de la Corse tel qu’il a été établi par l’INSEE à la lumière du dernier recensement. Ce chiffre révèle une progression de 13% par rapport au recensement de 2006 soit 11 556 de plus qu’en 2009 où la population de l’île était de 294 000 âmes. Il fait également apparaître une réelle propension pour les zones littorales. C’est là que la démographie ouvre quelque espoir de repeuplement. Ainsi Ajaccio et son arrondissement viennent en tête avec 192 738 habitants, pas assez cependant pour donner le leadership à la Corse-du-Sud qui avec ses 141 330 habitants vient nettement derrière la Haute-Corse qu en affiche 164 344. Mais la cité dite impériale avec ses 65 000 habitants dame le pion à Bastia qui n’en a que 44 185. On retiendra par ailleurs que Porto Vecchio monte sur la 3e marche du podium démographique avec 11 309 citoyens suivie de Borgo (7 644), Biguglia (6 934), Corte (6 829), Calvi (5 486), Furiani (5 283), Lucciana (4 246) et Ghisonaccia (3 738). Viennent ensuite Borgo (7 644), Biguglia (6 934), Corte (6 829), Calvi (5 486), Furiani (5 283), Lucciana (4 246) et Ghisonaccia (3 738). Ce sont les secteurs de Corte et de Calvi qui font pencher la balance de la population vers le nord de l’île puisque ces deux régions rassemblent respectivement 27 950 et 54 595 habitants. Ces dix communes totalisent à elles seules plus de la moitié des personnes qui résident en Corse au 1er janvier 2012, soit 160 634 citoyens recensés en 2009. Alors que le secteur de Sartène avec 8 cantons et 44 communes totalise seulement 37 594 habitants. Avec 305 674 habitants, la Corse demeure la région de France métropolitaine la moins peuplée. Mais elle voit toutefois sa population augmenter, contrairement à la région Champagne-Ardennes par exemple. S’il est évident que l’île est plus attractive que le Nord-Est de la France, elle n’en demeure pas moins la plus petite région en termes de densité démographique.
J-N.C.