samedi 15 octobre 2011
Le maintien de la compagnie en Corse coûterait trop cher. Selon la direction générale Air France estimerait à 120 millions d’euros ses pertes financières si elle poursuivait la délégation de service public qu’elle assure actuellement avec Air Corsica. Jeudi au siège d’Air France à Paris, l’intersyndicale Cgt-Stc rencontrait la direction de l’entreprise. Le maintien de la compagnie en Corse couterait trop cher. C’est ce qu’a affirmé la direction générale à une délégation corse de la CGT reçue à Paris. A Paris, jeudi, la direction générale a refusé toute requalification concernant les 45 salariés insulaires. Mercredi, le conseil des prud’hommes de la Corse-du-Sud, a rejeté le référé introduit par les salariés, qui demandaient qu’Air France paye une astreinte quotidienne pour non respect d’une décision de justice. Les deux parties seront à nouveau convoquées d’ici trois mois pour une audience sur le fond. Les personnels préparent leur réplique après le refus de la direction nationale d’appliquer la décision du tribunal des prud’hommes d’intégrer les 28 salariés d’Ajaccio en CDI, et la confirmation des difficultés économiques de la compagnie en Corse. Les délégués syndicaux se sont réunis hier soir, avant la tenue d’assemblées générales des employés aujourd’hui.